Cerisier – Moniliose


Carte d'identité

Moniliose du cerisier (c) INRA
champignon
Monilinia fructigena
j f m a m j j a s o n d
humidité, fruits blessés
débris de végétaux, feuilles, momies des fruits
fruits
stade de fructification avancée
fruits à pépins ou noyaux

Causant sur les fruits des cercles concentriques de petites pustules blanches, cette maladie est très facilement reconnaissable. Le champignon est très présent dans les vergers français. Pour le maîtriser, le maître mot est la prévention.

Les fruits présentent des taches brunes et circulaires qui produisent des coussinets de spores grisâtres formant des cercles concentriques. Les fruits contaminés se dessèchent, se momifient et s’agglomèrent, restant attachés à l’arbre.

Les dégâts sont en général faibles bien que les fruits touchés soient non consommables.

Le champignon (Monilia fructigena) se conserve dans les fruits tombés sur le sol ou restés attachés à l’arbre. Les spores sont dispersées par le vent ou par des insectes.

Les contaminations se font au niveau de blessures causées par les oiseaux ou les insectes. Elles peuvent également se faire au niveau des contacts entre des fruits sains et des fruits infectés.

Le temps de génération d’une conidie est de seulement 7 jours et son développement est particulièrement favorisé par l’humidité et la présence de blessures sur les fruits.

En savoir plus

La forme parfaite (Monilinia fructigena) réalisant la reproduction sexuée n’est qu’exceptionnellement rencontrée en verger car la récolte des fruits malades interrompt le cycle de développement du champignon.

Le développement des symptômes crée des taches brunes autour des blessures du fruit. Peu après apparaissent des cercles concentriques parés de petites verrues blanches.

Ces symptômes sont identiques pour Monilia laxa sur cerises. Toutefois Monilia laxa au contraire de Monilia fructigena pourra apparaître sur les fleurs menant à un dépérissement des rameaux.

Le champignon se conserve, sur les fruits, dans les feuilles et débris végétaux au sol.

  • Brûlez les déchets végétaux et les feuilles tombées des arbres attaqués ;
  • Surveillez le murissement de vos fruits et retirer ceux qui commencent à être attaqués pour limiter la propagation de la maladie aux autres fruits ;
  • A la récolte retirer les « momies » (fruits totalement détruits par le champignon et qui reste accrochés) pour limiter la présence du champignon l’année suivante.
  • Lorsqu’un dépérissement des rameaux est associé au pourrissement des fruits, coupez et brûlez l’ensemble des parties malades.
  • Les décoctions de prêles sembleraient avoir une action préventive contre la moniliose.
  • De même l’infusion de feuilles et racines de raifort est parfois signalée pour limiter les dégâts.

Cependant, l’efficacité de telles préparations n’est pas démontrée scientifiquement à ce jour.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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