Oïdium


Carte d'identité

Premieres taches d'oïdium sur feuille de concombre
champignon
Erysiphacées
j f m a m j j a s o n d
temps chaud et humide, sans eau liquide (conditions orageuses)
spores dans les débris végétaux
feuillage
en fonction du champignon, l'âge des feuilles attaquées peut varier

Cette maladie cryptogamique est communément appelée « blanc » en raison du feutrage blanc qu’elle cause sur les plantes. De nombreux végétaux du jardin sont sensibles à ces attaques. Malgré l’aspect désagréable des plantes, le dépérissement causé n’est que rarement mortel.

Le champignon croît à la surface des feuilles ou rameaux et forme le feutrage blanc caractéristique. Pour se nourrir, des suçoirs perforent la surface des feuilles pour attendre les cellules.

Les feuilles attaquées se déforment puis fanent. Les bourgeons de rose ou de dahlia peuvent avorter.

L’oïdium perforant du laurier présente des symptômes différents. Le feutrage blanc apparait en début d’attaque sous les feuilles puis ce sont des perforations qui se forment sur des feuilles.

 

L’attaque d’oïdium est rarement mortelle pour la plante. Au niveau esthétique, la floraison peut être gravement diminuée. Les fortes attaques peuvent diminuer la production de fruits et leur teneur en sucre.

L’attaque cause principalement une diminution de la capacité à recevoir la lumière par les feuilles. L’affaiblissement de la plante peut alors permettre le déclenchement d’attaques d’autres ravageurs ou maladies.

Les spores du champignon sont logées dans les débris végétaux du sol ou les écailles des bourgeons. Elles infectent les plantes sensibles dès les premières chaleurs du printemps.

Le cycle de développement de ce champignon est très court (environ une dizaine de jours avec la production de nouvelles spores). Sa dissémination est de ce fait très rapide, surtout lorsque les conditions climatiques sont favorables (température chaude).

Le feutrage blanc poudreux est reconnaissable.

Choisir des variétés résistantes ou tolérantes.

Retirez les feuilles atteintes.

Évitez les plantations trop denses.

Évitez les arrosages par aspersion.

Évitez les fertilisations trop azotées.

Pratiquez la rotation des cultures pour éviter la conservation du champignon au sol.

En fin de culture (par exemple pour les cucurbitacées) retirez méthodiquement et détruire tous les résidus de culture malade.

Éliminez certaines plantes sauvages qui servent de réservoir au champignon (ex : séneçon, laiteron).

Les préparations à base de soufre naturel ont une action sur l’oïdium.

Une décoction de prêle peut renforcer les défenses de la plante et gêner la pénétration des suçoirs.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.