Tomate – Aleurode


Carte d'identité

Aleurode adulte
Trialeurodes vaporariorum
j f m a m j j a s o n d
chaleur et humidité
oeufs et pupes sous les feuilles
feuillage
tous
concombre, aubergine, poivron, Asparagus plumosus, bégonia, Coleus, Dahlia, Freesia, Gergera, hibiscus, Pelargonium, Poinsettia, platanes, arbustes, ...

La « mouche blanche » ou aleurode (Trialeurodes vaporariorum) est un insecte piqueur et suceur de sève qui n’a aucune parenté avec les mouches.

Les mouches blanches sont visibles à l’œil nu et peuvent être très nombreuses sur les plants.

Quand les insectes sont nombreux, ils peuvent nuire directement aux cultures en affaiblissant les plants. Cependant, ce sont surtout les « effets secondaires » de leur présence qui sont nuisibles pour vos cultures. En effet, les dépôts de miellats sucrés et collants favorisent le développement de la fumagine, qui nuit aux récoltes de tomates. Par son action de piqûre et de consommation de la sève, cet insecte peut également être le vecteur de champignons, bactéries ou virus.

Perte de récoltes

  • Forte notamment par souillure des fruits par la fumagine.

Aleurodes adulte, larves et oeufsLes adultes, qui mesurent environ 1 mm de long, sont recouverts d’une couche de cire blanche. Ils peuvent pondre n’importe quand pendant la saison et les générations se succèdent en se chevauchant. Les œufs coniques, d’abord blancs ou jaunâtres puis gris violacé donnent naissance à des larves plates et ovales, vert pâle, qui mesurent jusqu’à 0.8 mm.

A tous les stades de son développement, l’insecte est présent sur la face inférieure des feuilles. Les adultes colonisent plus spécifiquement les feuilles jeunes.

Chaque femelle pond environ 500 œufs. Les larves et les adultes ralentissent le développement et le dessèchement des plantes, et provoquent l’avortement des fleurs ou des boutons.

Cet insectes peut s’installer sur de très nombreuses espèces végétales cultivées : cucurbitacées, solanacées (poivron, aubergine), ou encore les laitues, qui peuvent servir de réservoir. De très nombreuses plantes sauvages (morelles notamment) sont également susceptibles d’héberger des aleurodes et servent de réservoir pour la contamination.

Éliminez les plantes hôtes des aleurodes : amarante, laiteron, chénopode blanc…

Cultivez vos tomates en extérieur après le démarrage sous abri.

En intérieur, utilisez des auxiliaires (parasites et prédateurs) :

  • petites guêpes (Encarsia formosa)
  • punaises (Macrolophus caliginosus)
  • coccinelles (Delphastus pusillus)

Recherchez des produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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