Une étude, publiée le 5 août 2015 dans la revue Proceedings B de la Société royale de Londres pour l’amélioration du savoir naturel, démontre que les fleurs constituent un lieu de transmission des parasites affectant les pollinisateurs. Un éthologue spécialiste des insectes de l’Université de Californie, Peter Graystock, et son équipe, ont laissé des « abeilles à miel » et des bourdons porteurs de parasites butiner des fleurs pendant 3 heures. Ce premier groupe d’insectes a ensuite été remplacé par des abeilles non malades, qui ont été contaminées via les fleurs.
Peter Graystock conseille donc de planter plus de cultures. Cela diminuerait le nombre de visites chez une seule fleur et ainsi le taux de contamination. De plus, cette mesure faciliterait le déplacement des abeilles sur de grandes distances puisque les fleurs seraient plus proches les unes des autres. Il recommande aussi de placer des fleurs en milieu stérile et d’y faire butiner les colonies d’abeilles pour identifier celles qui sont porteuses de parasites et réduire la diffusion des pathogènes.
Diversifier les cultures est également bénéfique aux abeilles, comme l’a montré une étude de l’INRA réalisée en 2010 sur Apis mellifera. Des abeilles nourries avec des pollens issus de plusieurs genres produisent notamment plus de molécules antiseptiques que celles nourries avec un pollen issu d’un seul genre de plante.
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