Plan national d’action pour prévenir l’introduction et la propagation des espèces exotiques

Une espèce exotique envahissante (EEE) est une espèce animale ou végétale introduite par l’homme sur un territoire hors de son aire de répartition naturelle, qui s’installe et se propage au point d’affecter la biodiversité locale.

Ces espèces constituent une menace pour les écosystèmes en accaparant les ressources d’espèces locales. Elles représentent aussi un risque pour la santé humaine, car elles peuvent être allergisante ou porteuse de pathogènes.

L’introduction de ces espèces peut être volontaire ou non. Elle est favorisée par les échanges internationaux et le changement climatique.

Dans le cadre de la lutte contre les espèces exotiques envahissantes en France, le ministère de la Transition écologique et l’Office français de la biodiversité lancent un premier plan d’action pour prévenir l’introduction et la propagation des espèces exotiques envahissantes.

Les 4 priorités du plan d'action

  • Communiquer, sensibiliser et former les particuliers et les structures produisant, détenant ou concernées par les espèces exotiques envahissantes
  • Élaborer des guides d’informations pratiques sur les espèces exotiques envahissantes, en mobilisant les filières concernées
  • Consolider le cadre réglementaire, notamment en matière de contrôles
  • Mobiliser et renforcer les moyens administratifs et judiciaires pour s’assurer de la bonne application des dispositions législatives et réglementaires.

2 commentaires sur “Plan national d’action pour prévenir l’introduction et la propagation des espèces exotiques

    Bonjour?
    Bonne idée de mobiliser l’ensemble de nos concitoyens sur le sujet ! Bravo ! Dans mes rêves les plus fous, j’imagine que tous les français en une journée, vont couper ou arracher toutes les plantes envahissantes de notre territoire….
    Il y a de la marge avec votre « sensibilisation » au problème. Peut-être pourriez-vous appuyer votre action par un livret ou une planche qui regroupe les plantes invasives et leurs caractéristiques ? Actuellement, j’entraine sur notre territoire communal (Maisons-laffitte), un petit groupe de personnes, sous contrôle des jardiniers de la ville, à lutter contre la renouée du Japon et les ailantes. Il faudrait démultiplier ce type d’action pour avoir un résultat…
    Merci de votre aide,
    Véronique Cornieti

    Bjr. Il faut bien reconnaître que la filière de l’horticulture du producteur au consommateur (la partie la plus visible étant les jardineries/animaleries), est lourdement responsable de la dissémination des plantes et animaux exotiques. Ne pourrait il pas y avoir des règles nettement plus sévères, même si beaucoup de dégâts irréversibles ont été fait ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.