Carotte – Pourriture blanche


Carte d'identité

Pourriture Pourriture blanche sur carotte (c) William M. Brown Jr., Bugwood.orgsur carotte
champignon
Sclérotinia sclerotiorum
j f m a m j j a s o n d
hygrométrie élevée
sclérotes dans le sol
racines
racines en conservation
autres apiacées

La pourriture blanche de la carotte se repère par la présence de taches noires associées à une pourriture molle et blanche sur les racines. Elle est due à Sclerotinia sclerotiorum, un champignon conservé dans le sol après développement sur une culture (carotte ou autres espèces). Elle peut se révéler sur des racines lors de leur conservation.

Le champignon entraîne le flétrissement de la plante atteinte. Ensuite, un mycélium blanc et cotonneux contenant les sclérotes (petits grains noirs et durs au toucher) est visible au niveau du collet de la carotte.

Les symptômes se manifestent de la même façon, mais sont plus exacerbés sur les légumes en phase de conservation. Ils peuvent attaquer n’importe quel niveau de la racine, créant de véritables foyers d’infestation qui s’étendent et se disséminent.

Une hygrométrie élevée entraîne des dégâts très importants sur les racines conservées, en particulier si elles présentent des blessures. Les dégâts sont possibles jusqu’à une température minimale de 5 °C.

Perte de récoltes

  • Importante en années humides.

Le champignon peut s’attaquer à une large gamme de plantes hôtes : fenouil, persil, céleri, chou pommé, laitues, endive, chicorées, pois, haricots, pomme de terre, tomates…

Les sclérotes sont la forme de conservation hivernale du champignon dans le sol. Ils sont aussi responsables de la contamination directe des racines. Ils peuvent se conserver pendant de nombreuses années dans le sol.

En conditions de sols humides pendant les hivers doux, les attaques sont très importantes. Le champignon devient inactif avec l’arrivée des gelées.

Éclaircissez les semis pour espacer les plants dans le rang ;

Respectez des distances suffisamment importantes entre les rangs ;

Évitez le paillage ;

Évitez les excès d’arrosage ;

Limitez les fumures azotées, qui ont tendance à rendre les racines plus sensibles ;

Éliminez soigneusement tous les résidus de cultures précédentes ;

Préférez la conservation en place à la conservation en cave pour limiter les blessures des racines et évitez le regroupement de racines favorable à la dissémination de la maladie ;

La solarisation permet de stériliser le sol avant l’implantation d’une culture sur un sol sensible. Elle consiste à recouvrir le sol d’une bâche opaque noire pendant l’été pour faire augmenter fortement la température de la terre en dessous et éliminer certains bioagresseurs.

Aucune mesure de biocontrôle n’est disponible à ce jour.

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