Fraisier – Tarsonème


Carte d'identité

Attaque sur feuille de fraisier (c) ACTA, HYPPZ
acarien
Phytonemus pallidus
j f m a m j j a s o n d
climqt doux et humide
hivernartion des femelles
feuillage, fleurs, fruits
croissance du plant et fructification
cyclamen, saintpaulia

Cet acarien s’attaque principalement aux feuilles et aux fruits du fraisier. Minuscules, ce sont ses dégâts qui sont visibles par la nanification des plantes et le rabougrissement des feuilles.

Dans le cas des attaques limitées, la face supérieure des feuilles prend un aspect froissé ou ondulé, parfois avec de petites pustules. Les feuilles du cœur sont d’aspect jaune vitreux, petites, rabougries et fripées. Les pétioles ne peuvent plus se développer normalement et la plante prend un aspect anormalement buissonnant.

Les attaques sérieuses conduisent à des plantes naines, qui ne se développent plus. Les jeunes feuilles ne s’ouvrent pas complètement et les limbes et pétioles restent petits. Les feuilles ainsi déformées finissent par jaunir puis par devenir friables et sécher.

Les petites colonies d’acarien vont surtout ralentir la croissance du plant ainsi que des fruits. Si la colonie grossit les dégâts peuvent faire perdre une grosse partie des récoltes. Les plants affaiblis vont dépérir.

Le mâle est jaune clair alors que la femelle est brun clair brillant, avec une cuticule coriace. Les adultes mesurent entre 0,1 et 0,2 mm et ne sont visibles qu’à la loupe. On les repère souvent grâce à leur déplacement assez rapide.

Les femelles fécondées hivernent dans les feuilles repliées, dans les bourgeons ou les pétioles. Les populations subissent souvent une forte mortalité hivernale, supportant mal les températures basses.

La première génération se développe en un mois, puis les générations suivantes se succèdent tous les 10 jours. Il peut y avoir jusqu’à 7 générations par saison.

Ces acariens n’aiment pas la lumière et se réfugient toujours dans les parties le plus sombres de la plante, là où la végétation est la plus dense, au cœur des plantes.

Pour confirmer le diagnostic « acarien », munissez-vous d’une loupe car ils ne sont pas visibles à l’œil nu. Ces toutes petites bestioles se cachent au niveau de la nervure centrale.

Si vous ne trouvez pas d’acarien sur les feuilles, les symptômes observés peuvent provenir d’une virose, qui conduit également à des décolorations, des déformations et des phénomènes de nanisme chez les végétaux infectés.

L’acarien apprécie les endroits humides, favorisez donc l’aération entre vos plants de fraises ainsi qu’au niveau des feuilles basses.

Aucune mesure de biocontrôle n’est connue à ce jour.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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