Mouche des fruits


Carte d'identité

Drosophile asiatique mâle (c) Martin Hauser Phycus, Licence CC BY 3.0.
Rhagoletis sp. et Drosophila sp.
j f m a m j j a s o n d
pupes dans le sol
fruits
de la formation au murissement des fruits

De nombreux fruits sont attaqués par des mouches. Certaines comme la mouche de l’olive ou celle des cerises peuvent diminuer fortement la qualité des fruits récoltés.

Les larves de ces mouches consomment la pulpe des fruits.

Les fruits attaqués présentent une perforation d’entrée, la larve consomme ensuite la pulpe du fruit.

L’insecte en lui-même cause des dégâts localisés à la galerie dans laquelle il se déplace et se nourrit les fruits sont « véreux ». De plus, le trou d’entrée qu’il crée permet à des champignons ou des bactéries d’entrer.

Lors des attaques fortes, les fruits atteints peuvent être perdus notamment du fait des attaques secondaires de champignons ou bactéries.

Les adultes passent bien souvent l’hiver dans le sol sous forme de pupe ou abrité des conditions hivernales. Au printemps lorsqu’ils sortent, ils s’accouplent et pondent à proximité ou directement sur les jeunes fruits en formation.

Bien souvent, une fois son développement larvaire terminé, la larve sort du fruit et se laisse tomber au sol pour se nymphoser. Lorsqu’il y a plusieurs générations par an le nouvel adulte sort en début d’été, s’accouple et pond à nouveau sur les cultures.

Le terme mouche est toujours attaché à un diptère. Beaucoup de ces mouches ont des taches noires sur les ailes. Les larves dans les fruits sont des asticots.

Il ne faut pas les confondre avec les chenilles que l’on peut trouver dans les fruits comme les carpocapses.

Vous pourrez trouver des informations sur ces ravageurs dans nos fiches techniques en suivant les liens ci-dessous.

Pour des arbres conduits en formes basses, l’une des méthodes les plus efficaces contre ces insectes est la pose d’un filet anti-insectes.

Le choix variétal a une importance : renseignez vous à la plantation de vos plantes.

Pour les arbres fruitiers, il existe des pièges jaunes englués, qui permettent de voir l’arrivée des insectes. Pour les petits arbres ou les arbres isolés les pièges placés en assez grand nombre (tous les mètres) peuvent aider à la lutte.

Les pièges à appâts sucrés peuvent attirer les mouches mais ne sont pas sélectifs.

Aucune mesure de biocontrole n’est connue à ce jour.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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