Mâche – Oïdium


Carte d'identité

Oïdium sur mâche (c) FREDON
Golovinomyces cichoracearum (syn. Erysiphe cichoracearum)
j f m a m j j a s o n d
Temps chaud et températures élevées
Dans les débris de végétaux
feuillage
Tous
Toutes les cucurbitacées, chicorées scoroles, chicorées frisées, chrysanthème

L’oïdium est une maladie courante sur la mâche. Afin d’être efficace, la lutte doit être déclenchée dès le début de l’observation des premiers symptômes.

L’oïdium de la mâche prolifère lorsque les écarts de températures entre le jour et la nuit sont importants. Le champignon peut attaquer durant toute la durée de végétation de la mâche notamment lorsque les températures diurnes atteignent entre 17 et 19°C. Les attaques sont surtout visibles sur les feuilles. Des taches blanches et poudreuses s’étendent jusqu’à recouvrir toute la surface des feuilles, sur les deux faces. Les plants contaminés jaunissent, leur développement est ralenti. En cas de forte attaque, les feuilles se dessèchent et ne sont plus consommables.

Oïdium sur mache © F. Rumilly
Oïdium sur mache © F. Rumilly

Suivant la virulence de l’attaque, les plants attaqués peuvent devenir impropres à la consommation.

La transmission de la maladie se fait essentiellement par le vent qui déplace les spores à partir des plantes hôtes des champignons. Ces hôtes assez nombreux, assurent la conservation du champignon.

Pendant l’hiver, les champignons peuvent produire des organes de conservation, qui sont dans les débris végétaux présents sur le sol.

Au printemps, ces organes de conservation produisent des spores qui sont disséminés par les éclaboussures lors des premières pluies. Les spores germent et produisent un mycélium qui se développe à la surface des feuilles et pénètre dans les cellules par des suçoirs.

Comme tous les oïdiums Erysiphe cichoracearum développe son mycélium à la surface des organes contaminés et parasite les cellules épidermiques afin de se nourrir de la plante hôte.

Le temps d’incubation est très court (7 jours environ). La maladie se développe rapidement.

Pour en savoir plus sur l’oïdium.

Attention de ne pas confondre les symptômes avec ceux du mildiou. En début d’attaque, les symptômes du mildiou peuvent donner des taches grisâtres qui vont rapidement devenir brunes et la feuilla va sécher en totalité. Dans le cas de l’oïdium, après les premières taches discrètes sur le revers de la feuille, du feutrage blanc apparait sur le dessus de la feuille et va se développer très largement sous cette forme avant le dépérissement de celle-ci.

Lors de la mise en place de la culture

  • Eclaircissez et aérez bien les semis
  • Lors de la plantation de plants en mottes maintenir le collet des plantes bien dégagé du sol pour permettre la circulation de l’air sous la rosette de feuilles.
  • Pour les cultures sous abris : aérer fortement pour limiter les amplitudes jour/nuit
  • Assurez un bon drainage du sol

Lorsque la culture est en place

  • Dès l’apparition des premiers symptômes, éliminez les parties atteintes, voire le plant entier.

Il n’existe pas d’outils de biocontrôle pour lutter contre cette maladie.

Substances de base

  • Action préventive: chitosan (éliciteur) ou Lécithine
  • Action curative: bicarbonate de soude ou Lécithine

Pour en savoir plus sur les substances de base.

Substances soumises à une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)

  • Dès l’apparition des premiers symptômes, un traitement à l’hydrogénocarbonate de potassium peut être appliqué.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

Précautions à prendre avant de traiter.

Pour en savoir plus sur les moyens de lutte contre l’oïdium.

Télécharger la fiche technique « Oïdium de la mâche ».

 

 

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