Rosier – Oïdium


Carte d'identité

Symptôme sur feuillage (c) Noelle Dorion
champignon
Erysiphe poeltii = Sphaerotheca pannosa
j f m a m j j a s o n d
nuits fraiches et humide (rosée), journée chaude
mycélium ou spores dans la plante
feuillage, boutons floraux
tous

L’oïdium du rosier est une maladie cryptogamique (causée par le champignon Erysiphe poeltii) également appelée « le blanc du rosier » qui se manifeste par l’apparition d’une poudre blanche sur les feuilles.

Oidium sur rosierLe champignon provoque l’apparition d’un feutrage blanc sur les feuilles et les jeunes pousses. Il entraîne également le dessèchement des boutons floraux. Les tissus contaminés peuvent être déformés, en particulier les feuilles.

Pour être efficace la lutte doit être déclenchée au tout début de l’observation des premières taches sur le feuillage.

Principalement esthétiques si l’attaque est modérée.

En cas de forte attaque, la maladie peut atteindre les boutons floraux et limiter le nombre de fleurs. Le feuillage et l’aspect général de la plante sont fortement dépréciés.

L’oïdium du rosier se manifeste en général au printemps et à l’automne, lorsque les nuits sont fraiches et humides (rosée le matin en particulier) et relativement chaudes et sèches pendant la journée.

Le champignon produit des spores capables de passer l’hiver sur des débris de végétaux contaminés à la surface du sol. Il peut aussi hiverner sous forme de mycélium dans les tissus de la plante. Pendant l’été, les températures sont généralement trop élevées pour permettre le développement de la maladie.

Si le feutrage blanc est bien visible, l’attaque est à un stade avancée.

Les premiers stades de la maladie sont plus discrets. Ils se manifestent d’abord par une légère décoloration des feuilles, visible principalement sur la face inférieure des feuilles.

Plantez des variétés labellisées pour leur faible sensibilité.

Supprimez les parties attaquées dès l’apparition des symptômes.

Évitez de mouiller le feuillage (en particulier le soir).

Installez vos rosiers dans des endroits ensoleillés.

L’utilisation de purin d’ortie ou de prêle en préventif en pulvérisation sur le sol deux ou trois fois pendant l’automne ou l’hiver semble limiter les dégâts liés au champignon. L’efficacité de telles préparations n’est cependant pas démontrée à ce jour.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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