Verveine – Oïdium


Carte d'identité

oidium sur verveine
champignon
Erysiphe cichoracearum
j f m a m j j a s o n d
temps chaud (23-26°C) et humide, sans eau liquide (conditions orageuses)
mycélium et cléistothèces
toute la plante
tous
Principalement les végétaux de la famille de Cucurbitacées et les chicorées

L’oïdium de la verveine est une maladie courante. Les feuilles attaquées ne peuvent plus être utilisées pour réaliser des préparations. Les conditions climatiques influencent fortement le développement de cette maladie.

Les champignons attaquent surtout les feuilles, du début de l’été au début de l’automne. De nombreuses petites taches blanches et poudreuses s’étendent jusqu’à recouvrir toute la surface des feuilles, sur les deux faces, en commençant par la face supérieure.

La végétation des plantes contaminées est ralentie, et les feuilles se dessèchent rapidement. En conditions chaudes (23-26 °C) et sèches, les tiges et les pétioles sont également touchés et leur développement peut être arrêté. La rapidité de développement de la maladie nécessite une intervention curative précoce (dès la détection des premières taches).

Perte de qualités esthétiques

Le duvet blanc présent sur le feuillage réduit la qualité esthétique de la plante.

La transmission de la maladie se fait essentiellement par le vent, qui déplace les spores à partir des plantes hôtes des champignons. Ces hôtes ou les cultures de cucurbitacées voisines assurent la conservation des champignons. Parmi les nombreuses plantes hôtes on trouve principalement des cucurbitacées : concombres, cornichons, courges et courgettes, pâtissons… mais aussi toute la gamme des chicorées et quelques Brassicacées.

Pendant l’hiver, les champignons peuvent produire des organes de conservation, qui sont dans les débris végétaux jeunes présents sur ou dans le sol.

Au printemps, ces organes de conservation produisent des spores qui sont disséminées par les éclaboussures lors des premières pluies. Les spores germent et produisent un mycélium* qui se développe à la surface des feuilles et pénètre dans les cellules par des suçoirs.

En savoir plus

  • Tous les oïdiums sont des pathogènes ectoparasite obligatoire c’est-à-dire qu’ils ne peuvent attaquer que des tissus verts.
  • On peut parfois observer de petits points noirs sur les feuilles contaminées (périthèces).
  • Le temps d’incubation est très court, de l’ordre de 7 jours. La maladie se développe rapidement.

Attention à ne pas confondre les symptômes avec ceux du mildiou. En début d’attaque, les symptômes du mildiou peuvent donner des taches grisâtres qui vont rapidement devenir brunes et la feuille sécher en totalité. Dans le cas de l’oïdium, après les premières taches discrètes sur le revers de la feuille, du feutrage blanc apparait sur le dessus de la feuille et va se développer très largement sous cette forme avant le dépérissement de celle-ci.

Choisissez des variétés moins sensibles ou résistantes. Renseignez-vous auprès du fournisseur.

Assurez un bon drainage du sol.

Éclaircissez bien les semis.

Éliminez rapidement les parties atteintes, voire les plantes entières.

Aérez les semis sous abri ou sous verre.

Éviter l’arrosage du feuillage par temps chaud car le champignon a besoin d’eau au moment de la « germination ».

Surveillez les apports en potasse, le bon dosage permet la synthèse des molécules de protection de la plante.

L’utilisation préventive de décoction de prêle semblerait prévenir l’apparition des symptômes.

Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.

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