Retour sur la journée de remise des prix du concours Jardiner Autrement 2022

Déroulé de la cérémonie

Le 23 septembre 2022, nous avons accueilli les 6 lauréats dans nos locaux à la SNHF pour la cérémonie de remise des prix du concours Jardiner Autrement 2022.

Après l’accueil du public par Jean-Marc Muller, administrateur à la SNHF, François Omnès, directeur adjoint de la direction Acteurs et Citoyens, Direction Générale Déléguée Mobilisation de la Société, a présenté les missions et les activités de l’Office français de la biodiversité et les liens qui unissent l’OFB et la SNHF.
Une courte présentation des actions du projet Jardiner Autrement et de la nouvelle version du concours Jardiner Autrement a été faite par Inès Turki, chargée de projet à la SNHF.
Les vidéos de chacun des lauréats des 4 catégories et des 2 prix spéciaux du jury ont été visionnées en avant-première puis les diplômes ont été remis par les membres du jury du concours.

Remise des diplômes aux lauréats :

Pauline Annoni, de la fondation Rustica, a remis le diplôme de la catégorie “Grand jardin” à Raphaëlle Pouezevara-Duchêne

Denis Jardel, membre du groupe de travail, a remis le diplôme de la catégorie “Jardinage hors-sol” à Ludovic R.

Philippe Monchaux, membre du groupe de travail Jardiner Autrement, a remis le diplôme de la catégorie ”parcelle dans un jardin collectif” à Brigitte Laumier qui représentait la lauréate Jocelyne Vitis.

Michel Javoy et Maryse Friot, membres du groupe de travail Jardiner Autrement, ont présenté le jardin de Benjamin André et Lucie Guiraud dans la catégorie « petit jardin privé » qui ne pouvaient pas être présents.

Remise des diplômes aux prix spéciaux du jury :

Dominique Poujeaux, Chargé de mission pesticides au ministère de la Transition écologique, a remis le prix spécial du jury à Christophe Pagnout.

François Omnès, représentant de l’OFB, a remis le prix spécial du jury à Denis Pépin et Christine Guitton.

Les 6 lauréats ont aussi reçu la traditionnelle plaque à fixer à l’entrée de l’espace de jardinage.

Après un déjeuner très convivial durant lequel les lauréats ont pu échanger entre eux et avec les membres du jury, nous avons entamé les visites de 2 lieux insolites liés aux plantes à Paris.

Visite de la graineterie du Muséum National d’Histoire Naturel (MNHN), au Jardin des Plantes de Paris

La première graineterie du Muséum a été créée par le naturaliste André Thouin en 1822.
Depuis 1950, la graineterie est installée rue Buffon, en face du jardin des plantes de Paris et compte 25 000 échantillons venant du monde entier dont 5 000 de la flore française.
La carpothèque-séminothèque est un véritable lieu hors du temps. Dans les vitrines et tiroirs est conservé un très grand nombre de graines et de fruits secs. La collection, composée de graines mortes, sert de référence. La plus ancienne, retrouvée dans un bateau romain, date de -500 ans avant JC.

La graineterie accueille également une banque de graines vivantes au service de la botanique et de la recherche. Les semences ont plusieurs origines. Certaines sont récoltées dans la nature dans différentes régions de France.

D’autres lots de semences proviennent, de la production au sein du jardin des plantes à partir de plantes porte-graines. Elles servent à reconstituer des stocks de graines ainsi qu’à approvisionner le jardin des plantes en jeunes plants. Un catalogue index seminum est édité chaque année, présentant les graines sauvages et cultivées disponibles pour des échanges entre les jardins botaniques français et européens.
Depuis 1955, chaque lot de graines est nettoyé, déshumidifié puis identifié selon la date et le lieu de prélèvement. Les graines sont ensuite stockées en chambre froide pour une durée de conservation d’une dizaine d’années.

Nous remercions chaleureusement Cathy Diallo, grainière au MNHN, pour cette visite passionnante dans ce lieu rarement ouvert au public qui a largement intéressé nos lauréats.

Visite des jardins sur les toits-terrasse de l’opéra Bastille à Paris

Lauréate de l’appel à projet de la première édition des Parisculteurs de la Mairie de Paris, l’entreprise Topager s’est installée sur 4 terrasses de l’opéra Bastille. Cette jeune entreprise, forte de son expérience dans la recherche avec les expérimentations menées sur le toit d’AgroParisTech, conçoit et réalise des projets d’agriculture urbaine.
La première terrasse, cultivée en maraîchage, est orientée plein sud. Le substrat utilisé est un mélange de compost et de pouzzolane afin de ne pas dépasser la limite maximale de portance du toit. Les fruits et légumes produits sont utilisés pour composer des paniers à destination des salariés de l’opéra et approvisionnent les restaurants alentour. Des composteurs installés à cet étage permettent un apport très régulier de matière organique dans le but d’optimiser les récoltes.

La deuxième terrasse située au 8ᵉ et dernier étage de l’opéra accueille une safranière cultivée en partenariat avec la maison d’agriculture urbaine “Bienélevées”. Avec une vue imprenable sur la capitale, le crocus sativus y est cultivé sur 3 parcelles. Cette plante nécessitant très peu de soin durant l’année, c’est seulement en octobre qu’elle est l’objet de surveillance constante. Elle réalise son cycle en un mois environ et la récolte des précieux pistils exige une surveillance rapprochée et précise.

Nous remercions Mathilde Pochon, maraîchère de ce site, pour cette belle visite et ses explications passionnées.

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