7 principes simples pour jardiner sans pesticides

Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les plantes du jardin, le bon sens consiste à agir en amont pour éviter leur installation et leur développement.

Au jardin comme ailleurs, prévenir vaut mieux que guérir !

Phacélie, bourrache, coquelicots et soucis accompagnent les légumes
Phacélie, bourrache, coquelicots et soucis accompagnent les légumes

Observer, comprendre, respecter des règles simples et efficaces sont les principes de base pour jardiner dans le bon sens. Ces sept règles de prévention vous seront utiles, tant pour créer un nouveau jardin que pour faire évoluer le vôtre vers un lieu respectueux des équilibres naturels. Donc, la meilleure façon de jardiner sans pesticides est de cultiver la bonne santé de son jardin !

1) Connaître l’environnement de son jardin

Deux éléments sont importants à connaitre pour la bonne réussite des cultures : d’une part, le climat de la région et plus encore le microclimat du jardin ; d’autre part l’exposition du jardin. Ces éléments peuvent varier en fonction des endroits du jardin : zones très ensoleillées ou à l’ombre, zones ventées ou abritées. Observez votre jardin !

2) Connaître la nature de son sol

Le sol est à la fois le support physique dans lequel s’enracinent les plantes et leur source d’éléments nutritifs, d’eau et d’air. Le sol de votre jardin est-il lourd ou léger, riche ou pauvre en matière organique et éléments minéraux, acide ou calcaire ? Ainsi, la qualité du sol influe considérablement sur le comportement des plantes, leur capacité à se nourrir et à respirer.

3) Choisir les plantes adaptées

Toutes les plantes ont besoin de lumière, d’eau et d’éléments nutritifs mais de grandes différences existent selon les genres et les stades de croissance. Vous avez pris le temps d’analyser le climat, l’exposition et le type de sol de votre jardin, il vous suffit maintenant de choisir les plantes qui apprécieront ces conditions. Que cela soit dans la littérature ou sur les étiquettes en jardinerie, les besoins de chaque variété sont toujours décrits selon ces 3 caractéristiques.

4) Accepter et favoriser la biodiversité

Le jardin est un véritable écosystème. Encourager la biodiversité favorise le développement d’un équilibre entre les espèces. Les auxiliaires biologiques (araignée, coccinelle, chrysope, hérisson, oiseaux…) sont nos alliés contre les nuisibles. Plusieurs solutions sont possibles pour attirer ces auxiliaires, comme la constitution de haies champêtres diversifiées, de massifs d’arbustes, la culture de plantes vivaces et mellifères, ou la réalisation d’abris.

5) Adopter des méthodes de lutte préventive

Varier les plantes cultivées dans l’espace et d’une année sur l’autre permet de rompre le cycle de développement des parasites. Rotation des cultures, compagnonnage, plantes amies et plantes répulsives font partie des techniques préventives efficaces tout comme les protections physiques contre les ravageurs (filet, glue, …). Nos fiches techniques peuvent vous apporter des réponses au cas par cas, selon le ravageur qui vous préoccupe.

6) Bien entretenir son sol et nourrir ses plantes

La croissance des plantes dépend de la manière dont elles vont pouvoir mobiliser les éléments nutritifs présents dans le sol. Parler de nutrition des plantes, c’est donc parler de la relation entre la plante et le sol. Le sol n’est pas un support de culture inerte. C’est un milieu vivant qu’il faut entretenir. Nourrir son sol c’est nourrir ses plantes.

7) Mieux arroser

Un jardin adapté aux conditions naturelles est un jardin économe en eau. Les excès d’eau peuvent favoriser le développement de maladies et être tout autant nocifs à la bonne santé des plantes qu’une sécheresse.

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